Le rôle des microbes dans la fabrication des aliments 2024.

Le rôle des microbes dans la fabrication des aliments

De très nombreux produits alimentaires sont élaborés avec l’aide de microorganismes.

Citons les yaourts (Lactobacillus bulgaricus, Streptococcus thermophilus, Bifidobacterium), les fromages (Lactococcus lactis, L. cremoris, Propionobacterium, Penicillium camemberti, P. roquerforti, etc.), les saucissons, les jambons, les viandes et les poissons fermentés (Bacillus halophiles), le vin, la bière et les autres diverses boissons fermentées alcoolisées (Saccharomyces, Botrytis cinerea), les vinaigres (Acetobacter, Gluconobacter), les pains (Saccharomyces, Lactobacillus), la choucroute (Leuconostoc mesenteroides, Leucobacillus plantarum), les produits d’ensilage pour les animaux (diverses espèces anaérobies), etc.

Détérioration et décomposition des aliments

Si quelques microorganismes fermenteurs s’avèrent bénéfiques dans la production d’aliments, la très grande majorité d’entre eux, dès lors qu’ils se développent sur des produits frais, entraînent rapidement leur altération et les rendent impropres à la consommation.

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Un grain de blé moisi… naturellement impropre à la consommation.

La viande pourrie, les fruits ou le pain moisis, le lait tourné sont des exemples connus de tous et aisément détectables.

Mais il arrive quelquefois que le développement de microorganismes sur des aliments ne se détectent ni visuellement, ni au goût. Les aliments peuvent alors se révéler extrêmement dangereux. C’est le cas lorsque les microorganismes libèrent des toxines comme la toxine botulique, la toxine staphylococcique, l’ergotine (Claviceps purpurea), des aflatoxines cancérigènes (Aspergillus flavus), etc.

Tous les aliments ne sont pas pareillement sensibles aux détériorations microbiennes. Les œufs, par exemple, se conservent assez longtemps, protégés qu’ils sont à la fois par leur coquille et le lysozyme qu’ils contiennent (enzyme protéolytique de la paroi des bactéries Gram négatif).

Leur teneur en eau, en sucres ou en graisses, leur pH, leur potentiel d’oxydoréduction, leur structure physique (aliments liquides, viandes hachées, etc.) influent beaucoup sur leur sensibilité aux détériorations.

Il en est de même des conditions de température et d’humidité des milieux dans lesquels ils sont stockés, des contacts qu’ils peuvent établir avec l’atmosphère (aliments emballés sous film protecteur, charcuterie conservée dans le saindoux), de la pression osmotique exercée par le milieu de stockage (saumures), etc.

La détérioration des aliments dépend enfin de l’état sanitaire initial du produit (ramassage, manipulations, transport, flores microbiennes initiales, flores microbiennes ajoutées, etc.)

La conservation des aliments 2024.

La conservation des aliments

Les méthodes de conservation des aliments visent à éliminer complètement les microorganismes pathogènes et les microorganismes avariants et d’en empêcher le développement ultérieur.

Les méthodes les plus anciennes de conservation étaient le séchage, le salage ou le sucrage (confitures) qui diminuaient la disponibilité en eau des aliments pour les microorganismes.

La réfrigération (+5° C) et la surgélation (- 18° C) permettent une conservation de plus ou moins longue durée en inhibant le développement des microorganismes. Le froid, toutefois, ne tue pas les microorganismes. Par ailleurs, les bactéries psychrophiles peuvent se développer et altérer des aliments, même dans des chambres froides ou des réfrigérateurs.

La pasteurisation, l’appertisation, c’est-à-dire la mise en œuvre de températures élevées, non seulement tuent les formes végétatives des microorganismes, mais aussi les spores bactériennes.

La déshydratation obtenue par lyophilisation améliore sensiblement les résultats obtenus par le séchage classique.

De très nombreux additifs chimiques permettent une bonne conservation des aliments. C’est ce résultat qui résulte du fumage, de la conservation dans le vinaigre, l’alcool, de l’addition de divers sels (nitrites, propionates, etc.), d’épices (grains de moutarde, poivre, girofle, etc.), de conservateurs (acide propionique, sorbique, acétylsalicylique, citrique, formate d’éthyl, oxyde d’éthylène, anhydride sulfureux, etc.)

L’irradiation par des rayonnements ionisants (X, gamma, neutrons ou électrons) ou l’utilisation des micro-ondes ou des ultrasons sont aussi utilisés. Notons qu’une bactérie (Deinococcus radiodurans) résiste remarquablement aux radiations ionisantes, sans que l’on sache vraiment les mécanismes de cette résistance.

شكراا لكل من مر من هنااااااااااااا
السلام عليكم

شكرا لك ربي يجازيك

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المشاركة الأصلية كتبت بواسطة فؤاد الورقلي القعدة
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لك مني جزيل الشكر على المرور الطيب

Merci beaucoup ma soeur
Thème très cool et utile.
Merci
des informations tres importants merci

Mercii soeurette pour les infos
que Dieu te garde

MERCI BCP ……….