I. Facteurs alimentaires favorisant l’apparition de cancers :
I-1 Les lipides :
Des études épidémiologiques réalisées dans le monde entier ainsi que des expérimentations animales en laboratoire ont montré que le risque de cancer augmentait significativement avec une consommation exagérée de https://www.01santأ©.com
I-1-1 Les huiles :
Eviter les huiles raffinées et utiliser des huiles de première pression à froid en quantité modérée, ne pas chauffer ces huiles. Elles apportent des acides gras essentiels omégas 6 qui sont vitaux mais nuisibles aux cancéreux s’ils sont consommés en trop grande quantité. Veiller à la fraîcheur de ces huiles qui sont un véritable poison lorsqu’elles deviennent rances.
Cancer tamoignage.free.fr/cancer tamoignage.htm-28k.
I-2 Les glucides :
La consommation excessive de glucides simples. Les sucres dits «rapides» (sucre et produits sucrés : confiture, miel, glace, soda, etc.) qui amène l’organisme à stoker des graisses aboutit sensiblement au même résultat d’augmentation de risque que l’excès de lipides (pomme de terre, riz, légumes secs, pains, pâtes, etc.). Il faut donc en règle générale privilégier les sucres lents aux sucres rapides dans l’alimentation.
https://Spiral.univ.lyon1.fr/polycops/Nutrition2/Nutrition-2.htm.
www.passeportsante.net/fr/ Nutrition/Dietes/Fichapex ?doc=cancer_diete&xtor-EPR-2.
I-3 Protides :
L’augmentation considérable de consommation de viande favorise la survenue des cancers, notamment du côlon, du pancréas, du rein et des cancers hormono-dépendants (sein, utérus, prostate), alors qu’au contraire la consommation de poisson semble réduire le risque (ce qui est d’ailleurs également le cas dans le cadre des maladies cardio-vasculaires.
https://Spiral.univ.lyon1.fr/polycops/Nutrition2/Nutrition-2.htm.
www.passeportsante.net/fr/ Nutrition/Dietes/Fichapex ?doc=cancer_diete&xtor-EPR-2.
I-4 Laitages :
A la suite de nombreuses et très sérieuses études épidémiologiques, la grande majorité des spécialistes mondiaux de recherche sur le cancer s’accordent à dire aujourd’hui qu’il est hautement probable que les régimes riches en lait et en laitages augmentent le risque de certains cancers et particulièrement celui de la prostate.
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I-5 L’eau :
L’eau du robinet javellisée est déconseillé aux cancéreux (le chlore) et souvent riche en nitrates (contre-indiqués pour les foies sensibles).
I-6 L’alcool :
Sa consommation excessive est un facteur favorisant (cancer du foie notamment).
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I-7 Sel :
Le sel sous toutes ses formes est néfaste en cas de cancer. L’alimentation apporte suffisamment de chlore et de sodium, il n’est pas nécessaire d’en ajouter.
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II. Facteurs alimentaires diminuant le risque d’apparition de cancers :
Les fibres alimentaires, certaines vitamines et les phyto-oestrogènes possèdent de bonnes potentialités anticancéreuses. Ces potentialités sont essentiellement liées à une importante action anti-oxydante et à l’action de certains autres constituants spécifiques actifs dans la prévention de la carcinogénèse comme les composés phénoliques, les flavonoïdes et les folates.
II-1 Les aliments riches en phyto-œstrogènes :
Plus particulièrement protecteurs de cancer du sein. Ils se divisent en :
II-1-1 Isoflavones :
Isoflavones ; soja et légumineuses (c’est ainsi que par exemple, que les femmes asiatiques qui ont un apport élevé d’isoflavones présentent un taux d’incidence de cancer de sein plus faible que celui des femmes occidentales et que certains études récentes laissent supposer qu’une consommation de soja et produits dérivés diminue le risque de cancer de sein.
II-1-2 Lignanes :
Grain de lin, sésame et carotte.
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II-2 Légumes et fruits :
· Les choux, la moutarde, le cresson, les radis :
La famille des crucifères contient comme substances actives des polyphénols et des glucosinolates qui libèrent certaines substances anticancéreuses. La consommation de 5 portions de légumes crucifères par semaine diminue de moitié le risque de cancer de la vessie et du sein.
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· L’ail, l’oignon, le poireau, l’échalote, la ciboulette :
Ces aliments sont intéressants dans la prévention des cancers du système digestif comme les cancers de l’œsophage, de l’estomac et du colon.
· La tomate :
La tomate contient comme substance active le lycopène.
Le lycopène est le pigment rouge responsable de la coloration du fruit. Les meilleures sources de lycopène se trouvent dans les produits fabriqués à partir des tomates cuites comme le concentré de tomate et le coulis de tomate. Son action anticancéreuse est intéressante en prévention et traitement du cancer de la prostate.
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Le lycopène ne serait pas la seule substance en jeu dans le potentiel anti-cancer de la tomate. Le « phytoène » et le « phytofluène », deux autres composés moins connus que contient le fruit, pourraient jouer un rôle tout aussi important, notamment contre le cancer de la prostate. Des chercheurs viennent de mettre en évidence que ces trois substances se retrouvent accumulées dans la prostate des rats nourris aux extraits de tomate.
La Nutrition_fr Les effets anti-cancer de la tomate mieux compris.htm
· Céréales :
Le quinoa est une excellente céréale contenant tous les acides aminés essentiels et de nombreux minéraux. Par ailleurs, elle ne contient pas de gluten.
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· Les aliments riches en fibre alimentaire :
Les aliments riches en fibre alimentaire ont un effet protecteur particulièrement marqué sur l’apparition du cancer du côlon.
Légumes frais : artichaut, brocoli, chou-fleur, chou de Bruxelles, haricot vert, maïs, pois…etc.
Légumes secs : Haricot, lentille, pois chiche, …etc.
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· Les fruits de couleurs vives :
Les petits fruits colorés contiennent des anthocyanidines de la famille des polyphénols, antioxydant et anticancéreux puissant.
Les bleuets en contiennent de grandes quantités, plus de 500mg par 100g de fruits. La canneberge, la mûre en contiennent également en quantité non négligeable.
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· La framboise, la fraise, les noisettes, les noix de pécan :
Ces fruits et noix contiennent de l’acide éllagique qui agirait contre la croissance des tumeurs et augmenteraient la résistance des cellules aux agressions extérieures.
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· Le raisin :
Le raisin et ses produits dérivés sont bien connus pour lutter contre les maladies cardiovasculaires mais également en prévention de certains cancers. Le resvératrol substance active du raisin limiterait la progression de certaines tumeurs en bloquant les 3 premières étapes nécessaires au développement du cancer.
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II-3 Les aliments riches en certaines vitamines :
– En vitamine A (rétinol) et surtout en provitamine A (béta-carotène qui est précurseur de la vitamine
A en se transformant en vitamine A dans la paroi de l’intestin grêle) qui joueraient un rôle important dans
la prévention de nombreux cancers : poumon, sein, colon, etc., avec tout particulièrement les huiles de foie
de poisson et les foies d’animaux pour la première et : oseille, cerfeuil, carotte, épinard, pissenlit, persil,
chou, abricot frais et sec, mangue, melon, etc., pour la seconde.
– En vitamine B9 (acide folique) qui interviendrait dans la prévention du cancer du col de l’utérus, avec
tout particulièrement : foies d’animaux, germe de blé, haricot sec, soja, lentille, cresson, épinard, persil,
châtaigne, noix, etc.
– En vitamine C (acide ascorbique) dont le rôle semble très probable dans la prévention du cancer de
l’estomac, avec tout particulièrement : persil, poivron vert ou rouge, radis noir, oseille, chou cru, cresson,
cassis, kiwi, citron, orange, fraise, mangue, groseille, mandarine, etc.
– En vitamine E (tocophérol) qui semble intervenir dans la prévention du cancer de la prostate et du poumon, avec tout particulièrement les huiles de poisson et les huile végétales (de germe de blé, de
tournesol, de maïs, de soja, d’arachide, de colza, d’olive, de noix, etc.) ainsi que les germes de céréales,
les noisettes, les amandes, les noix, les cacahuètes, etc.
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II-4 Le curcumin :
Le curcuma ou safran des indes et plus spécifiquement la curcumine présente de nombreuses propriétés : antithrombotique, hypocholestérolémiantes, antioxydantes et anticancéreuses.
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II-5 Les omégas-3 :
La corrélation entre la consommation de poisson gras et la diminution du risque de cancer du sein, de la prostate, du colon et du pancréas a été mise en évidence dans différentes études épidémiologiques.
La consommation de poisson gras, 2 à 3 fois par semaine augmente nos apports alimentaires en oméga-3 acide gras essentiels mais permet également de diminuer nos apports en graisses saturées et oméga-6 qui peuvent favoriser l’apparition de certains cancers.
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II- 6 Le thé vert :
Le thé vert contient des catéchines dont les EGCG (épigallocatéchine gallate) qui possèderaient des effets anticancéreux importants.
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Le thé vert avait un rôle protecteur dans la survenue de nombreux cancers plus particulièrement de l’œsophage, de l’estomac et de la prostate grâce à la quantité importante de polyphénols aux propriétés antioxydants que contiennent ses feuilles.
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II-7 Les agrumes :
Excellente source de vitamine C, les agrumes contiennent également des polyphénols et terpènes qui agissent en prévention des cancers dont les cancers de l’œsophage, de la bouche, du larynx, du pharynx et de l’estomac.
Une étude effectuée aux Etats-Unis a montré que la consommation d’orange entière ou en jus pendant les deux premières années de la vie permet de diminuer le risque de leucémie (cancer du sang).
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