Issue d’un processus historique (voir l’article mondialisation), la mondialisation économique contemporaine est apparue en trois étapes, qui tendent en fait à se chevaucher :
- Internationalisation des flux financiers et commerciaux
- Implantations à l’étranger des entreprises
- Globalisation de l’économie
Internationalisation des flux commerciaux et financiers
Les différentes périodes de mondialisation économique (des Foires de Champagne à la mondialisation libérale actuelle, en passant par la Route de la soie) présentent des points communs du développement du commerce international sous l’effet :
- d’une expansion des transports (maritime, chemin de fer ou aérien);
- de mises en place d’outils monétaires et financiers internationaux (remontant dans le temps aux lettres de change et de crédit et aux comptoirs des Templiers)
- d’une diversification de produits et services due à des innovations;
- d’une amélioration du niveau de vie d’une couche de la population, ce qui a favorisé ou créé une demande;
- d’un développement des modes de communication et de circulation des personnes qui a fait naître un attrait des consommateurs pour les produits venant d’ailleurs;
- d’accords internationaux de libre-échange qu’ils soient multilatéraux ou bilatéraux.
Dans la période contemporaine, le commerce international a évolué dans un sens de spécialisation géographique qui a développé les flux commerciaux entre pays. C’est ainsi que :
- La portion du commerce international qui se développe le plus est celle qui est « intra-groupe », autrement dit entre les filiales de chacun des groupes d’entreprises à implantation mondiale. Chacune est spécialisée dans des activités données en fonction notamment du principe de l’avantage compétitif local.
- La sous-traitance internationale se développe également fortement dans le même esprit de spécialisation locale.
Dans le même temps, un fort développement des marchés financiers, avec en parallèle une libération des changes, a créé un large système de financement des opérations de commerce et d’investissement au niveau international.
Implantations à l’international
L’implantation des entreprises à l’international se développe dans un double but :
- distribuer leurs biens et services dans tous les pays pour couvrir le marché mondial et ainsi assurer la croissance du chiffre d’affaires et obtenir l’économie d’échelle qu’apportent de plus gros débouchés,
- produire chaque élément dans le pays où les conditions sont les plus favorables, comme le montre plus haut le développement des flux intergroupes
- accéder à des produits et des matières premières rares (exemple de Total-Elf qui s’installe dans le golfe de Guinée).
Globalisation de l’économie
Article connexe : Avantage comparatif.
Résultat de l’internationalisation des flux économiques et financiers par l’implantation à l’international grâce à la révolution technologique, la globalisation de l’économie est illustrée par les firmes transnationales (FTN), appelées communément multinationales dites mondiales ou globales (aussi appelées FMN pour Firmes Multi Nationales), et marque une nouvelle étape dans l’histoire du capitalisme.
Dans le même temps, des capitaux circulent par milliards d’un pays à l’autre, en raison d’une très grande facilité de communication procurée par les technologies de l’information. Cela crée des opportunités spéculatives pouvant être source de déstabilisation financière (voir crise financière).
Phénomènes économiques concomitants
Développement de l’économie de la connaissance
En parallèle, une certaine saturation de l’économie de type industriel issue des siècles précédents (on parle ainsi d’économie post-industrielle), fait que l’information sous forme électronique (informatique), l’économie de la connaissance, les services, l’organisation et la gestion financière tendent à prendre le pas, en termes de poids économique, sur la production de biens matériels, dans les pays dits développés.
Ces phénomènes sont indirectement liés à la mondialisation, et sont un volet concomitant du schéma de développement économique contemporain. Le développement du commerce électronique (B2B…) sur le Web en est l’expression la plus manifeste (voir infra). L’économie devient extrêmement volatile, les flux entre partenaires pouvant être réalisés en quelques fractions de secondes à l’échelle mondiale.
Spécialisation des productions à l’échelle mondiale
Les évolutions récentes des échanges internationaux conduisent à envisager des répartitions assez nettes des différents types de production :
- Production manufacturière en Asie du Sud, Asie de l’Est et Asie du Sud-Est
- Production de biens à forte teneur en travail qualifié et à forte teneur capitalistique, recherche, conception dans les pays développés : Japon, États-Unis et Europe de l’Ouest.
- Positionnement à la marge de l’Afrique et de l’Amérique du Sud, jouant un rôle de fourniture de matières premières et de production spécialisées.
Cette vision très simplifiée est contestable ; les particularismes régionaux et les coûts de transport font que les spécialisations des zones resteront incomplètes.
Dans la « lutte » entre pays développés pour accueillir les principaux centres de recherche interviennent différentes politiques des états. L’Union européenne, en légère perte de vitesse face aux États-Unis, a mis en place la stratégie de Lisbonne. La stratégie américaine s’appuie sur une concentration des moyens de recherche et sur une politique de prédominance dans les technologies de l’information.
Aspects institutionnels
La diminution des pouvoirs des institutions nationales face à une économie devenue mondiale a conduit à monter des organisations multilatérales et mondiales.
Organisations internationales
Parmi ces organisations, on peut citer principalement :
- l’OMC (Organisation mondiale du commerce) basée à Genève,
- d’autres organisations soit à objectifs parallèles (Banque mondiale, FMI, OIT), soit spécialisées dans des secteurs économiques et professionnels très précis, par exemple la navigation, les télécommunications (Union internationale des télécommunications).
- la Chambre de commerce internationale,
- le Business Action for Sustainable Development,
- les Nations unies, qui disposent d’un organisme réglementant le commerce électronique à l’échelle mondiale, UN/CEFACT, sur la base du registre ebXML.
أنـا أدرس تجـارة و سـاعدني الموضوع كثيرا و كمشرف للأقســامـ التعليميـة أنـا أشجعك على المزيد، أنت و بقية الأعضـــاء…
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